Les problèmes qu’on rencontre dans notre vie peuvent nous amener à trop manger. Parfois, on n’en est même pas conscient de cela. On mange pour anesthésier des émotions difficiles à supporter, renier des pensées trop pesantes. `
Manger apporte du réconfort, console des déboires d’une relation amoureuse, masque des difficultés relationnelles avec des collègues ou son chef, relègue au plus profond de sa mémoire des souvenirs douloureux de l’enfance (maltraitance,…). On surmonte ainsi une situation stressante, calme l’angoisse, refoule une colère, comble un vide intérieur ou un état d’insatisfaction. C’est comme ça qu’on peut prendre d’un coup des kilos après une déception amoureuse.
Le plaisir immédiat que procure l’acte de manger permet d’oublier toutes sortes de difficultés. Mais les émotions ou pensées qu’on tente de refouler sont stockées dans notre corps … sous forme de graisse. Mais comment déloger cette graisse accumulée dans notre corps ?
Les émotions sont utiles car elles nous indiquent notre état interne. Pour certains d’entre nous, manger est une manière de pallier à la difficulté de les vivre, mais ce n’est pas sans conséquence pour la ligne.
Et refouler ces impulsions qui poussent vers la nourriture créerait d’autres soucis, comme des compulsions alimentaires. On s’expose à des envies tyranniques auxquelles on va succomber à un moment ou un autre. Et là, on fait des excès dommageables pour notre ligne.
La bonne manière d’aborder nos émotions lorsqu’elles se manifestent à nous est pourtant simple. Ne soyons pas dictateurs de nos propres émotions. On les écoute nous parler en pleine conscience au lieu de vouloir les museler ou de s’étourdir d’activités ou d’autre chose. Plus on est conscient de l’émotion qui nous incite à manger, plus on régule naturellement notre appétit émotionnel. Ne pas refréner nos émotions permet de déloger cette graisse qui s’accumule sous le poids des émotions. En pratiquant l’intelligence émotionnelle, on retrouve naturellement un corps allégé!
